• nuit

    Viennent les heures qui amènent la nuit,
    Passe l'ombre d'un dernier oiseau, d'un cri,
    Murmure la brise sur les branches feuillues,
    Tombe le sommeil sur cette jungle nue.

    Deux émeraudes s'allument dans l'obscurité,
    Pareilles à des rayons empoisonnés,
    Elles parcourent alentours la noirceur de la nuit
    Restant attentives au moindre bruit.

    Une forme se déplace imperceptiblement,
    Elle se forme et se déforme assurément,
    Tel un génie des bois
    Qu'un vœu fait surgir quelques fois.

    Elle est là, elle s'approche,
    Sa forme se découpe, toute proche,
    Elle est belle, élancée, fantastique,
    La panthère de la nuit, cette mystique.

    On la recherche, mais on la craint,
    La voir rien qu'une fois, pour rien,
    Se dire qu'on l'a trouvée, mais qu'on l'a perdue
    Telle la vérité inconnue.

    Viennent les heures qui amènent la nuit,
    Passe l'ombre d'un dernier oiseau, d'un cri,
    Murmure la brise sur les branches feuillues,
    Tombe le sommeil sur cette jungle nue.

     



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